Merci Pour ton message @JimDur !
Est-ce que tu connais des expressions françaises typiques du Mali ?
Je suis toujours fascinée par les différences qui existent dans une langue quand elle est parlée dans différents pays et différentes régions !
Merci Pour ton message @JimDur !
Est-ce que tu connais des expressions françaises typiques du Mali ?
Je suis toujours fascinée par les différences qui existent dans une langue quand elle est parlée dans différents pays et différentes régions !
Oh, c’est intéressant @JimDur !
En France, certains hommes se surnomment “vieux” aussi.
Peut-être que cette habitude vient du Mali, qui sait ?
“Tête de brique” , je ne connais pas.
Mais j’ai souvent entendu “tête de noeuds” (head of knots) pour parler de quelqu’un de bête ou de stupide …
Léocadie, la religion traditionnelle pré-islamique a encore une grande influence au Mali. Contrairement à l’idée cartésienne, influente en Occident, d’un soi indivisible, la conception mandé du soi est familiale et divisible.
Une partie de l’âme d’une personne fait également partie de l’âme de la dernière personne de sa famille qui est décédée. Cette partie d’une âme sera transmise à la prochaine personne de la famille qui est née après la mort d’une personne.
Il y a aussi une autre partie de l’âme qui reste avec la famille après la mort. Cette composante de l’âme n’habite pas une autre personne. Il reste avec sa famille et s’occupe d’elle.
Il y a aussi deux autres composants d’une âme avec laquelle une personne est née, un composant masculin et un composant féminin. Le composant masculin réside dans le clitoris d’une fille et un composant féminin réside dans le prépuce d’un garçon. Ceux-ci sont retirés d’un jeune lors d’une cérémonie de passage à l’âge adulte, qui fait qu’un homme devient un homme déterminé et une femme devient une femme déterminée.
Un garçon est appelé ‘Vieux’ s’il est supposé avoir hérité d’une partie de l’âme d’un parent mâle aîné qui est mort avant sa naissance.
À Yanfolila, je déjeunais et dînais chaque jour avec une famille voisine. Dans cette famille, il y avait une fille qui avait environ cinq ans. Elle s’appelait Bakorotimi. «Bakorotimi» signifie grand-mère ma chérie en bambara. Elle portait ce nom car on pensait qu’elle avait hérité d’une partie de l’âme de sa grand-mère.